Psilocybine et antidépresseurs
Des études ont montré que les champignons magiques pouvaient apporter un bénéfice aux personnes qui souffrent de dépression résistante au traitement. Mais certains traitements classiques contre la dépression sont déconseillés aux individus qui souhaitent utiliser la psilocybine : inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine, inhibiteurs de la monoamine-oxydase, le millepertuis, le 5-HTP ou le lithium.
Les antidépresseurs et la prise de psilocybine
En fait, ces médicaments agissent directement sur l’assimilation d’un neurotransmetteur naturel appelé sérotonine. Cette dernière est directement impliquée dans la gestion des émotions ainsi que dans la motivation et la prise de décision. Elle est donc en connexion directe avec les troubles de l’humeur.
Or, certaines classes d’antidépresseurs classiques agissent sur les quantités de sérotonine disponibles dans le cerveau. Un peu de la même manière que la truffe de psilocybine. En combinant les deux, il est donc possible d’avoir une dose de sérotonine trop élevée.
Quels sont les risques ?
L’effet principal de la consommation croisée entre les ISRS et la psilocybine est de diminuer l’intensité du voyage psychédélique. Dans ce cas, on ressent peu ou pas de sensation durant le trip et moins d’effet à long terme.
Dans de rares cas, la consommation de champignons psychédéliques en doublon d’un traitement antidépresseur représente un risque de surdosage appelé syndrome sérotoninergique. Cette réaction est peu fréquente mais sérieuse. Il est donc préférable de faire une pause dans le traitement.