Découvrir la psilocybine

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Some magic mushrooms to be degustated

La psilocybine

Une molécule aux effets magiques ?

Les retraites autour de la psilocybine sont en plein essor. Mais au fond, qu’est-ce que la psilocybine ?

Cette molécule naturelle se retrouve dans de nombreuses espèces de champignons (fonges). Et depuis plus de 9000 ans, les humains utilisent certains champignons pour leurs propriétés psychoactives afin de provoquer des voyages psychédéliques.

Mais rien de magique là dedans… En fait, selon les recherches scientifiques, la psilocybine agirait simplement sur certains récepteurs cérébraux de la sérotonine.

Un champignon qui agit sur le cerveau ?

Comme toutes les substances psychoactives, la psilocybine issue de certains champignons est capable de modifier temporairement la chimie du cerveau. Les sociétés précolombiennes utilisaient déjà des champignons pour des rituels chamaniques.

Une fois dans l’organisme, elle est transformée en psilocyne : une molécule capable d’activer les récepteurs à sérotonine situés dans le cortex préfrontal… Et d’entraîner des réactions profondes.

C’est le lien possible entre psylocine, sérotonine et bien-être psychologique qui a motivé la création de Tangerine Retreat.

An old Aztec figure with a magic mushroom

Le rôle du cortex préfrontal

Le lien entre psilocybine et sérotonine

Le cortex préfrontal est une aire cérébrale notamment dédiée aux fonctions cognitives liées à la personnalité : régulation des émotions, humeur, attention, volonté. Elle est donc directement impliquée dans les troubles psychiques comme la dépression.

La psilocybine stimule justement les récepteurs de sérotonine dans le cortex préfrontal et provoque une meilleure absorption de ce neurotransmetteur. C’est cette stimulation qui entraîne des réactions psychédéliques et des états de conscience modifiée.

Les effets de la psilocybine

Pour certaines personnes, l’ingestion de truffes ou de champignons “magiques” peut donc entraîner un voyage sensoriel puissant, des stimulations visuelles, des poussées d’euphorie ou une sensation de profond bien-être.

Les chercheurs s’intéressent en particulier à ce sentiment de bien-être durable, notamment chez les patients souffrant de dépression résistante aux traitements pharmaceutiques.

Une expérience mystique

Reconfiguration mentale pour un nouveau départ

La consommation de truffe entraîne donc une réaction personnelle, directement liée à la trajectoire de vie du consommateur.

Les utilisateurs racontent souvent avoir vu des situations ou ressenti des choses qui faisaient directement écho à des moments de leur vie. C’est à partir d’analyse de cette expérience personnelle qu’ils arrivent à reconfigurer leur mental pour prendre un nouveau départ.

L’expérience mystique n’est donc pas un soin thérapeutique mais un simple accélérateur de la prise de conscience et de la résilience qui va avec.

A place of peace in the heart of the Netherlands

Retraite aux Pays-Bas

Du 24 au 26 Mai 2024

Langue(s) parlée(s) : Langue(s) de la retraite français Langue(s) de la retraite anglais

  • Cérémonie : 1 dose de psilocybine
  • Protocole : 1 séance video avant la retraite & 1 après
  • Séjour : 3 jours – 2 nuits sur place
  • À partir de 1 790 €

Pourquoi faire une retraite de psilocybine ?

La bonne substance pour les bons effets

Il existe plusieurs variétés de truffes et de champignons aux propriétés psychoactives dans les forêts d’Europe et notamment aux Pays-Bas (par exemple le Psilocybe cubensis ou le Psilocybe semilanceata).

L’encadrement de la procédure

Une retraite psychédélique, ce n’est pas une dégustation de truffes hallucinogène. De plus, la volonté de Tangerine Retreat n’est pas de proposer un usage récréatif des mycètes.

L’intérêt d’une cure de ce type est de bénéficier d’un accompagnement personnel et efficace. Il faut préparer les sujets à traiter, permettre aux participants de faire le vide en eux et les surveiller d’un œil pour guider leur transe psychédélique vers des chemins bénéfiques.

Les facilitateurs de Tangerine Retrait sont donc là pour permettre à chacun d’effectuer un vrai travail et pour maximiser les effets de la psilocybine. En dehors d’un institut spécialisé, il est peu probable que la molécule engendre des effets notables.

A mushoroom with spores

Quelles sont les recherches sur la psilocybine ?

Des institutions reconnues

Depuis 40 ans, les chercheurs s’intéressent aux liens qui existent entre santé mentale et dépression. Ces 15 dernières années, malgré les interdictions qui perdurent dans plusieurs pays, quelques institutions scientifiques ont bousculé les idées reçues en étudiant la psilocybine. On peut ainsi citer l’Imperial College of London, l’institut Johns Hopkins Center for Psychedelic and Consciousness Research ou le Conseil Médical de la Recherche en Angleterre.

Dépression

Certains de ces chercheurs ont, par exemple, observé que la psilocybine pourrait être utilisée favorablement comme traitement à la dépression sévère en la reliant à un suivi psychologique. Les patients montraient une amélioration de leur moral dès l’administration d’une seule dose.

Anxiété & trouble anxieux

D’autres expériences cherchent à établir un lien entre la prise de truffe psychédélique et la diminution des symptômes d’anxiété. Une étude a montré que la consommation ponctuelle de psilocybine permettait de diminuer l’angoisse face à la mort pour les personnes en phase terminal de cancer.

La psilocybine en questions

La psilocybine est-elle légale ?

Cela dépend des pays ! Aux Pays-Bas, la consommation de truffe de psilocybine est légale sous conditions. Vous avez donc totalement le droit de venir d’un autre pays et de consommer sur place.

En revanche, il est strictement interdit de posséder ou de consommer des champignons magiques sur de nombreux territoires : Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Suède, Norvège, Australie…

La psilocybine est-elle dangereuse ?

La psilocybine ont plutôt tendance à faire voir la vie en rose, d’où leur succès en tant que substance récréative. À l’heure actuelle, l’association américaine Drug Policy Alliance considère que la psilocybine n’est pas une substance addictive.

Elle ne présente pas de risque médical identifié. Toutefois, la prise de psilocybine est déconseillée chez les personnes psychotiques ou en interaction avec des molécules psychoactives (Cannabis, LSD, Ayahuasca).